Information temporaire

Bonjour,
devant le manque d’inscription pour l’atelier “Messagerie P1” de lundi après-midi prochain 7 septembre à L’EPN de la Maison de Solidarité Est à Aubigny sur Nère, je suis dans l’obligation de l’annuler.
Du coup, l’atelier “Retoucher ses photos” qui était prévu en fin d’après midi le même jour est décalé à l’horaire habituel, soit de 14h à 17h.
Si des personnes qui ne voulaient pas s’inscrire pour cet atelier, à cause de l’heure plus tardive, sont intéressées, merci de me le faire savoir car il y a encore de la place.

A partir du 1er septembre 2015, changement d’adresse de messagerie (voir ci-dessous).

L’animateur

Mail : epn.aubigny@departement18.fr
Tél. : 06 85 82 26 96

Louis XIV a traversé Méry-ès-Bois

Parti de Fontainebleau le 2 Octobre 1651 pour rétablir son autorité dans la capitale du Berry qui était sous contrôle du Prince de Condé depuis le 13 Septembre, Louis XIV séjourna du 3 au 5 Octobre à Aubigny-sur-Nère, passa la nuit du 6 octobre au château de Béthune à La Chapelle d’Angillon, traversa la forêt de Saint Palais à Méry-ès-bois le Samedi 7 Octobre dans la matinée, puis fit une entrée solennelle dans Bourges vers 15 heures 30.
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Il fit immédiatement détruire la « grosse tour », symbole de résistance érigé par Philippe Auguste II en 1189 pour se défendre contre les Anglais, et qui se trouvait à l’emplacement actuel de la Cité Administrative Condé.
Le 24 octobre 1651, agacé par la lenteur des travaux, Louis (qui n’avait que 13 ans…) fait miner les fondations avec de la poudre à canon à base de vinaigre inventée dès 1440 par « Aignan de St Mesmin » à la demande des Procureurs d’Orléans :

  en Novembre, une première explosion, trop faible, ne fait que se fendre en deux l’imposante tour de 38 mètres de hauteur et de 76 mètres de circonférence.

  le 9 Décembre, une seconde explosion, trop forte, pulvérise la moitié de la tour en tuant plus de 18 ouvriers sans compter les spectateurs !
Louis XIV avait déjà quitté sa résidence temporaire du Palais Jacques Cœur, le 25 Octobre 1651, (au lendemain de sa décision…) en compagnie de sa mère Anne d’Autriche.

Enquêtes INSEE

 

inseeEnquêtes INSEE

ENQUETE « CONDITIONS DE TRAVAIL ET VECU DU TRAVAIL »

L’INSEE réalise, entre le 1er octobre 2015 et le 30 juin 2016, une enquête statistique sur les conditions de travail et le vécu du travail.

L’enquête a pour objectif d’obtenir une description concrète du travail, de son organisation et de ses conditions, selon divers angles : les horaires de travail, les marges de manœuvre, la coopération, les rythmes de travail, les efforts physiques ou les risques encourus.

Dans notre commune, quelques ménages seront sollicités. Un enquêteur de l’INSEEchargé de collecter les informations vous concernant prendra contact avec certains d’entre vous. Il sera muni d’une carte officielle l’accréditant.

Nous vous remercions par avance du bon accueil que vous lui réserverez.


ENQUETE SUR LES RESSOURCES ET LES CONDITIONS DE VIE DES MENAGES.

L’Insee réalise, entre le 2 mai et le 25 juin 2016, une enquête sur les ressources et les conditions de vie des ménages.
L’enquête s’inscrit dans un dispositif statistique européen et porte sur les ressources et les charges des ménages, les conditions de logement, ainsi que sur la formation, l’emploi et la santé des individus.
Dans notre commune, quelques ménages seront sollicités. Un enquêteur de l’Insee chargé de les interroger prendra contact avec eux. Il sera muni d’une carte officielle l’accréditant. Nous vous remercions par avance du bon accueil que vous lui réserverez.
L’enquête prend la forme d’un panel sur plusieurs années, certains des ménages concernés ont déjà participé aux collectes précédentes et connaissent donc déjà bien ce dispositif.

Les derniers loups de Méry-ès-Bois

Les derniers loups de Méry-ès-bois furent abattus en 1885……
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( En 1882, 100 F de prime sont versés à Alexandre Pornin, de Méry-ès-Bois, sans précision des circonstances)

Les 9 et 12 Juin 1885 par Justin Gorin, cultivateur :
« Le 9 Juin, la bergère qui faisait paître le troupeau à deux ou trois cents mètres du domaine, cria qu’un loup venait d’emporter une brebis. Gorin saisit son fusil et alla s’embusquer en face d’une sapinière dans laquelle le fauve s’était retiré. Bientôt il vit l’animal en sortir, et se diriger à nouveau vers le troupeau. Mais le loup, ayant aperçu le chasseur, fit un brusque mouvement et voulut rentrer dans la sapinière. C’est à ce moment que Gorin lui tira un coup de fusil à une grande distance. Il vit bien que l’animal avait été blessé, mais comme il devait se rendre à Aubigny pour un enterrement, il ne put le poursuivre. C’est le 12 seulement qu’il fut trouvé mort au bord d’un ruisseau à 400 mètres de l’endroit où il avait été tiré. Il pesait 30 kg. »
Le 27 Juillet 1885 par Louis Petiot, à l’Alchère :
« Etant allé, le matin du 27 juillet dans les taillis de l’Alchère appartenant à M. Leblanc, pour y récolter des grains de genièvre afin de se faire une boisson, Louis Petiot remarqua des traces d’animaux qu’il attribua immédiatement à des fauves. Tout à coup, quatre louveteaux sortirent d’un genévrier et prirent la fuite. Le Sieur Petiot courut à une ferme voisine, emprunta un fusil à deux coups, et revint à la recherche des louveteaux. Bientôt, il les aperçut jouant au soleil. Un s’enfuit, il en abattit deux, et en blessa un troisième. Mais malgré ses recherches, ce dernier parvint à s’échapper. »
Mi-Juillet par Alexandre Turpin, à La Maison du Bois :
« Il y a six semaines environ, le cadavre d’un mouton avait été empoisonné pour essayer de détruire une louve qui rôdait chaque jour autour du domaine de La Maison du Bois. Pendant quelques jours l’appât resta intact ; mais un matin, il fut trouvé à moitié dévoré. Pendant longtemps on put suivre la trace de la louve qui s’était roulée à chaque instant sur le sol, sous l’effet du poison. Arrivés dans la forêt de St Palais, les chercheurs perdirent la piste, mais ils tombèrent sur le fort des loups, et y trouvèrent trois ou quatre petits. Ils s’emparèrent de l’un d’eux pesant quatre kilos et demi. Depuis cette époque jusqu’au 23 Août, l’animal fut conservé vivant et devint un louveteau de neuf kilos et demi. Alors Alexandre Turpin l’a tué d’un coup de fusil. »
Le 22 Août par Jean-Baptiste Raffestin dans la forêt de St Palais :
« Le 22 Août, Jean-Baptiste Raffestin, cultivateur au village des Perreaux, abattit un louveteau de 5,5Kg, à coups de bâton, en forêt de Saint Palais. Deux louveteaux s’enfuirent.

Extraits de l’article « Destruction des loups dans la Sologne du Cher après la loi 1882 » du Tome 30, N°3, juillet-août 2008, du bulletin du Groupe de Recherches Archéologiques et Historiques de Sologne à Lamotte-Beuvron, avec l’aimable autorisation de l’auteur Henry DELETANG, « www.grahs.1901.org »

Association Ensemble

Ensemble.merie@gmail.com

6 Impasse du lavoir, 18380 MERY-ES-BOIS

Contact : Christine 02 48 73 44 06

Ensemble, Association laïque et solidaire

L’association a pour but l’organisation d’activités éducatives et de loisirs à caractère social, culturel, physique ou environnemental au bénéfice des adhérents, enfants, jeunes et adultes de la commune et des environs. L’association rassemble chaque année une centaine de familles qui soutiennent ses activités financièrement ou en participant aux manifestations tout au long de l’année.

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Toute l’équipe de bénévoles propose des activités :

  • Gym
  • Djembé
  • Dessin peinture (faites un tour sur le Blog de l’atelier http://atelier-ensemble.blogspot.fr )
  • Une animation de jeux une fois par mois en partenariat avec l’association «Micado»
  • Des soirées à thèmes
  • Des randonnées
  • Des expositions artistiques
  • Un arbre de Noël avec l’association «Les Amis d’Achères»
  • Un marché de Noël
  • Une kermesse au cœur du village
  • La fête de la musique
  • Et depuis la rentrée scolaire de septembre 2012, un atelier multisports le samedi après-midi

Les bénéfices de ces manifestations sont utilisés pour l’organisation des projets du Regroupement Pédagogique Intercommunale (RPI) et Collège, pour les familles adhérentes et favorisent l’accès aux activités proposées grâce à sa caisse de solidarité.

Présidente : Christine Gilet,
Vice-présidente : Anne-Paula Hermsen
Secrétaire : Frédéric Bouteille,
Secrétaire-adjointe : Claire Grimond
Trésorière : Claude Lavaure,
Vice-Trésorier : Sébastien Thibault

Membres du Conseil d’Administration : Helen Béteau, Anne-Catherine Bohez, Annelies Ekkel, Hélène Mavet, Claire Perier-Frison

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Le Lac des Armées

Au début du mois de Mars de l’An 52 avant Jésus-Christ, le Proconsul Jules César, lors de sa 7ème campagne de la Gaule celtique, après avoir mis à sac la ville de Cenabum (Orléans), se dirige en direction d’Avaricum (Bourges) dans le pays des Bituriges.
Ereintée par les longues marches dans le froid des marais et des bois de ce qui sera un jour la Sologne, son armée ne peut traverser en toute sécurité les forêts noyées dans un épais brouillard où au loin des hordes de loups affamés hurlent à la mort.
Le fidèle centurion Demetrius, futur Préfet des Gaules, repéra une vallée fermée par un petit lac à l’eau claire et profonde, dont les flancs du vallon permettront à ses soldats d’être à l’abri des vents et de trouver un sommeil réconfortant.
Le tribun César le rejoignit accompagné de ses gardes d’élite chargés d’encadrer un impressionnant char tiré par un attelage de six bœufs contenant un trésor de bijoux, d’orfèvrerie et d’étoffes. Il confia à Demetrius : “ Nous devons prendre demain Noviodunum Butirigum (Neuvy-sur-Barangeon) qui est pour nous un grand danger, puis nous ruer sur Avaricum avant l’arrivée de Vercingétorix. Il faut donc aller très vite, et ne pas nous encombrer du butin que nous avons pris à Cenabum. C’est pourquoi, nous allons l’enterrer sous l’une de mes tentes. Je te charge d’exécuter mes ordres dans le plus grand secret. Prends deux prisonniers, et lorsque le travail sera fait, tu les feras disparaître avant que les lueurs de l’aube percent la nuit
Demetrius prit alors deux esclaves de la tribu des Senones, « Saparagus et Modelus », leur fit creuser un profond trou où ils enfouirent les pièces les plus précieuses. Pour les remercier, Demetrius leur offrit un festin composé d’une poêlée de superbes champignons amanites rouge-orangé du nom de « fausses oronges », et d’une amphore de son meilleur vin. Ivres et repus, ils allèrent s’étendre pour un sommeil d’éternité…
Neuvy-sur-Barangeon fut pris, Bourges aussi. César, devant les richesses de cette cité, oublia le trésor du « lac des Armées », au nord de Madriacum (Méry-ès-bois).
Demetrius retourna à Rome où il épousa Julia Cornélia, la fille du riche et puissant Caïus Trebonus, à qui il offrit une superbe parure en or enchâssant des turquoises exceptionnelles qu’il avait pris soin de subtiliser dans le trésor endormi de la lointaine Sologne.
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On raconte qu’il est possible, qu’une fois par an pour la fête des Rameaux, lorsque le célébrant frappera trois fois à la porte de l’église avant d’y entrer, le bord du lac s’ouvrira et le trésor apparaîtra dans toute sa splendeur….mais malheur à celui qui tentera de se l’approprier, car s’il n’est pas assez rapide, la terre se refermera avec fracas, et il sera à tout jamais emporté dans ce gouffre profond !
En attendant, le trésor de César est, paraît-il, toujours là…..
Preuve en est : Il y a quelques années, des « petits malins » ont utilisé une pelle de travaux publics pour creuser le fond du lac….et ils ont percé la couche d’argile imperméable….l’eau s’y est engouffrée d’un coup, et il fallut plusieurs mois pour que ce pauvre lac retrouve son état originel !

La légende de l’auberge de la Guette

Sur le ruisseau de la Guette, affluent de la rivière du Barangeon, à une lieue en aval du château des Tureaux, on distingue encore les traces d’une forteresse d’observation édifiée en doubles enceintes entourées d’un fossé en eau : « la motte de la Guette ».

On raconte que dans les ruines de cet antique édifice qui permettait de surveiller sur plus d’un kilomètre la voie gallo-romaine « Bourges-Orléans », vivait en l’An 1367, une vieille femme avec ses deux fils «Cadet» et « Cadichon », dont les mules étaient constamment sellées et prêtes à fondre sur le moindre voyageur afin de l’accueillir avec force empressement en ce sordide lieu transformé en auberge. C’était, bien sûr, pour le détrousser en toute tranquillité, et le faire disparaitre au plus vite.

Un soir, se présenta en hospitalité, un jeune homme dont la beauté parut si séduisante à une pauvre servante que celle-ci souhaita le sauver : « Vous êtes perdu », lui dit-elle, « si vous restez ici jusqu’au matin, personne n’en réchappe. Déjà la nuit est sombre, coupons les sangles des mules et sauvons-nous sur votre cheval sans perdre une minute…. »

Ainsi fut fait, mais par mesure de précaution, la vieille aubergiste avait placé sous le pont-levis une sonnette qui s’ébranlait au moindre passage, et qui lui faisait immédiatement s’écrier « Cadet, Cadichon, au pont de la Guette il fait bon ». C’était le signal entendu des tristes compères qui se lancèrent aux trousses des fuyards, accompagnés de dogues féroces.

Les malheureux fugitifs se dirigèrent vers Méry-ès-bois, mais le cheval, chargé d’un double fardeau et déjà éreinté par la longue route de la journée, ne conserva pas longtemps l’avance du départ. Il put à grand-peine atteindre Plancheton près du bourg, puis tomba raide mort près du parvis de l’église, ayant assuré néanmoins le salut de son maître et de sa promise, car les deux brigands n’osèrent pas s’aventurer au cœur du village.

Le beau voyageur, reconnaissant, épousa celle qui l’avait tiré d’un si mauvais pas.

Dénoncés, les aubergistes malfaisants furent saisis dans leur repaire, puis enfermés dans des tonneaux dans lesquels on avait enfoncé des clous, pointes acérées vers l’intérieur. On transporta les trois tonneaux sur une charrette sur les hauteurs du « Tertre de Ré » près de la Fontenille, d’où on les jeta jusqu’au bas de la colline.

Ainsi finirent les brigands, et naquit la légende de « l’auberge de la Guette »…….