C’est donc sous le vocable de « Saint-Firmin », premier évêque d’Amiens au IIIème siècle, qui évangélisa « la terre de Méry », et dont il devint le Saint-Patron après avoir bu à la source miraculeuse qui porte désormais son nom, que l’église fut donnée en 856 à l’abbaye de « Saint-Sulpice » (anciennement le monastère « Notre Dame de la Nef » créé par Saint-Sulpice II, dit « le Pieux »), par l’Archevêque de Bourges, Raoul de Turenne, sur la volonté de Charles-le-Chauve.
Comme tant d’autres, l’église comprend certaines parties datant du XIème et du XIIème siècle, notamment le mur du Nord avec une petite fenêtre haute de plein-cintre à petits claveaux. La chapelle du Sud paraît dater du XIVème siècle avec sa fenêtre à meneaux tréflés au sommet, et un oculus au-dessus. Mais toute l’abside accuse la fin du XVème siècle ; elle est à trois pans, éclairée de trois grandes fenêtres. Celles de côté n’ont qu’un seul meneau, celle du milieu en a deux qui s’entrelacent au sommet.
L’abside est voûtée à l’intérieur, sur nervures à profils évidés, reposant soit sur des pilastres ronds, soit sur culs- de-lampes formés d’Anges couchés. A la clef de voûte du chœur, figure le Père éternel bénissant et portant le globe crucifère. Figure également un écusson vide ayant pour supports un ours et un lion (armoiries des Princes Orsini dont un membre fut Abbé dans l’abbaye de Loroy). La corniche est positionnée sur un tore soutenu par une gorge.
Le clocher primitif se situait au-dessus de la première travée du chœur, il fut déporté près du pignon à l’ouest lors de la construction de la chapelle du Sacré-Cœur offerte en 1881 par la famille de Clermont-Tonnerre qui habitait l’abbaye de Loroy.
La date de 1525 figure sur l’une des cloches.
En 1824, le Desservant de Méry-ès-bois, Henry François, a béni une seconde cloche.
Electrification des mouvements le 23 août 1968, par décision du Conseil Municipal.
Quelques détails spécifiques de l’église